Frank Whitney Instruction for Reconstruction Yoko Onos Performance Art

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Yoko Ono en 2007.

Informations générales
Naissance (89 ans)
Drapeau du Japon Tokyo, Japon
Activité principale Chanteuse, musicienne, poète, performeuse, comédienne, auteur-compositeur-interprète, actrice, écrivaine, cinéaste
Genre musical Rock expérimental, avant-garde, fine art rock, stone alternatif, free jazz, protopunk, new wave, musique électronique
Instruments Dirge, piano, clavier, percussion, synthétiseur, piano électrique
Années actives Depuis 1961
Labels Apple Records (1970-1973)
Capitol Records
Geffen Records (1980)
Polydor
Rykodisc
Astralwerks
Site officiel http://www.imaginepeace.com

Yoko Ono [one] , née le à Tokyo au Japon, est une artiste plasticienne, poète, performeuse, musicienne, chanteuse, compositrice, écrivain, comédienne et cinéaste japonaise.

Membre de l'avant-garde new-yorkaise dans les années 1960, qui gravite autour de John Cage, Yoko Ono développe des formes artistiques entre poésie, performance, cinéma et musique expérimentale. Elle a participé au courant artistique Fluxus.

Pour le grand public, elle est notamment connue pour le couple qu'elle forma à partir de avec John Lennon, jusqu'à son assassinat sous ses yeux à New York le .

Biographie [modifier | modifier le code]

Enfance [modifier | modifier le code]

Yoko Ono naît le à Tokyo au sein des Yasuda, l'une des familles commerçantes les plus riches du Japon. Sa mère, Isoko, est une peintre respectée, tandis que son père Eisuke, pianiste de musique classique, est banquier [2] .

En 1937, elle est inscrite à la compagnie scolaire Gakushūin de Tokyo, une école réservée aux enfants descendants de familles d'aristocrates. Elle accommodate une éducation multiculturelle très riche et jouit d'une vie extraordinairement luxueuse et privilégiée. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle doit fuir les bombardements incessants de la capitale japonaise en se réfugiant avec son frère et sa sœur à la campagne où le luxe laisse place à la misère la plus totale, ce qui forge son caractère. Après la guerre, la famille émigre aux États-Unis à New York.

Éveil d'une artiste [modifier | modifier le code]

Dès l'âge de 14 ans, Yoko se allot à fifty'art avec notamment l'écriture, montrant déjà une attirance très nette vers l'avant-gardisme. Elle fréquente le milieu théâtral, entamant aussi des études de philosophie. Elle suit également des cours de lettres et de chant et découvre des compositeurs d'advanced tels qu'Arnold Schönberg. Précoce, elle réalise de la musique expérimentale, des installations conceptuelles et de la performance.

En 1952, Yoko déménage avec toute sa famille à Scarsdale (New York) [iii] . Elle commence alors des études supérieures au Sarah Lawrence College. Après avoir rencontré le compositeur japonais Toshi Ichiyanagi, elle arrête ses études en 1955, afin de s'installer à Manhattan. En 1955, elle publie le poème A Grapefruit in the World of Park, fragment prosaïque, absurde et faussement naïf de dialogues entre une mère et son enfant dans Central Park (Where is this / this is the park / I tin can smell metal in the air / No it's the clovers / Are they bleeding / No it's the dusk / would you like to speak to the dead / Oh no I just came here to pare grapefruit [4] ). Elle épouse Toshi en 1957. Lors d'une conférence du maître zen Suzuki, elle rencontre John Muzzle, dont elle et Ichiyanagi deviennent proches.

Le mouvement Fluxus [modifier | modifier le code]

Les années 1960 sont décisives pour la carrière artistique de Yoko. De à , elle organise, en collaboration avec le compositeur expérimental La Monte Young, une série pluridisciplinaire de concerts/expositions dans son loft, situé au 112 Chambers Street à New York, où se produisent à cette occasion des musiciens comme Henry Flynt ou Jackson Mac Low, la danseuse pionnière Simone Forti ou le sculpteur minimaliste Robert Morris. De grands noms de l'art contemporain tels que la collectionneuse Peggy Guggenheim ou l'un des plus grands artistes du Xx east  siècle, le dadaïste Marcel Duchamp, fréquentent ces événements, qui entrent dans l'histoire de fifty'art. Au même moment, Yoko développe un format artistique sous forme de partitions textuelles devant ensuite être présentées dans le core de performances, les Instructions Pieces. Ses premières œuvres Kitchen Slice et Pea Slice proposent une exploration du quotidien le plus ordinaire, à mille lieues des exigences élitistes de l'art académique.

Inspiré par les événements artistiques organisés par Yoko, George Maciunas, qui deviendra le fondateur de Fluxus, ouvre l'AG Gallery [5] . En , il programme la première exposition consacrée aux travaux de Yoko, Paintings and Drawings of Yoko Ono. Fifty'artiste betrayal des tableaux-instructions poétiques comme Painting to exist Stepped On (tableau sur lequel marcher) ou Painting to See in the Dark (tableau à regarder dans le noir).

Toujours en 1961, le Carnegie Recital Hall de New York lui consacre une soirée qui présente ses performances : A Grapefruit in the World of Park, A Piece for Strawberries and Violin, réalisées avec la participation de David Tudor et de nombreux artistes de monde d'avant-garde, comme Yvonne Rainer.

De 1962 à 1964, elle retourne au Japon où elle se produit au Sõgetsu Art Center de Tokyo avec notamment la pièce Painting To Be Constructed in Your Head (tableau à construire dans votre tête) dont les instructions sont : « dans votre tête, transformez un tableau carré jusqu'à ce qu'il devienne rond... ». Puis elle adjust la tournée de concerts de John Cage en qualité d'interprète (elle collabore notamment à la pièce Music Walk and Arias for Solo Piano with Fontana Mix). Peu après avoir entamé une procédure de divorce avec Toschi Ichiyanagi, elle rencontre le musicien de jazz et producteur Anthony Cox.

Le 28 novembre 1962, Yoko Ono épouse Anthony Cox. Le 2d mariage de Yoko fut annulé le 1er mars 1963, car elle n'avait pas finalisé sa procédure de divorce d'avec Ichiyanagi. Après avoir finalisé ce divorce, Anthony Cox et Yoko Ono se marient à nouveau le 6 juin 1963. Yoko donne naissance à sa fille Kyoko Chan Cox deux mois plus tard, le 8 août 1963.

De retour à New York en 1965, elle collabore activement aux actions de Fluxus : elle crée la même année, lors du Perpetual Fluxfest au Carnegie Hall, Bag Piece, Beat Piece, Cut Piece et Sky Piece for Jesus Christ. Elle publie aussi Grapefruit, united nations recueil de ses Instruction pieces [six] .

Devenue un jalon de l'histoire de fifty'art, et plus précisément du courant féministe en fine art, Cut Piece est joué pour la première fois en à Kyoto. Durant cette performance, Yoko demeure immobile sur scène, les yeux baissés, en posture agenouillée. Les spectateurs sont invités à venir découper ses vêtements, mettant son corps à nu (ce qui est loin d'être anodin dans le contexte puritain des années 1960 [seven] ). Dans cette operation, le spectateur devient acteur. Cependant, loin d'être érotique, le déshabillage apparaît comme une agression, montrant que "le regard anonyme peut porter atteinte au sujet regardé, allant jusqu'à le détruire [eight] ". Après cela Yoko Ono a déclaré: "les gens continuaient à couper les parties de moi qui ne leur plaisaient pas. Finalement, il due north'est plus resté que la pierre qui est en moi : mais ils north'étaient toujours pas satisfaits, et ils voulaient voir de quoi était faite la pierre [9] ".

Yoko collabore aussi à la publication Fluxus ane de George Maciunas. En 1966, Fluxus soutient la réalisation de plusieurs de ses films, dont le plus célèbre est le très provocateur N° 4 Bottoms, qui montre une collection de fesses (appartenant à pas moins de 365 personnes) montrées en gros plan, filmées en marchant.

Rencontre avec John Lennon [modifier | modifier le code]

Découverte lors d'un vernissage [modifier | modifier le lawmaking]

Yoko Ono et John Lennon à Schiphol en 1969.

En septembre 1966, Yoko et Tony décident de south'installer à Londres. Ayant fait la connaissance de John Dunbar, grande figure de fifty'avant-garde artistique londonienne et directeur de la galerie Indica qu'il a ouverte avec Paul McCartney, elle parvient à exposer (et imposer) son travail lors d'une exposition intitulée Unfinished Paintings & Objects.

Le , à la veille du vernissage de l'exposition, Yoko rencontre John Lennon. Ce dernier découvre alors son univers, qui entre intimement en résonance avec ses propres aspirations intellectuelles et artistiques. John due north'est d'abord pour Yoko qu'united nations « blazon séduisant » dont l'immense notoriété provient d'un univers qui lui est étranger et qui paraît être son opposé absolu. Lorsque Dunbar demande à Yoko de laisser Lennon enfoncer un clou sur l'une de ses œuvres, elle refuse et affirme que la planche doit rester intacte pour le lendemain. John suggest alors de payer cinq shillings imaginaires pour planter un clou imaginaire. Il racontera plus tard :

« Il y avait une échelle suspendue au plafond, menant à une peinture. On aurait dit une toile vierge avec une chaîne à l'extrémité de laquelle pendait une loupe. J'étais anti-art parce que j'avais passé cinq années dans une école d'art et qu'ils étaient tous bidon et j'étais vraiment contre. Mais en visitant les galeries je chiliad'y étais de nouveau intéressé et j'étais là. J'ai escaladé l'échelle et pris la loupe, je me balançais là-haut et dans une écriture minuscule ça disait simplement « Oui ». Et c'est ce qui m'a décidé à rester. Ça disait « Oui ». Ça 1000'a décidé à voir la suite de l'exposition. Si ça avait dit « Non » ou quelque chose de méchant ou de sarcastique, du genre « Arnaque » ou je ne sais quoi, j'aurais quitté la galerie sur-le-champ. Parce que c'était positif et que ça disait « Oui », je me suis dit : « OK, c'est la première exposition où je vais qui me dit quelque chose de chaleureux ». Alors j'ai décidé de voir le reste de l'exposition. Et voilà comment on due south'est rencontrés. Si ça avait dit « Non », je serais parti. C'était comme united nations truc personnel. Je suppose que quiconque lisait ça ressentait la même chose. Mais j'ai pris ça comme un « Oui » que fifty'artiste thou'adressait personnellement [x] . »

Film et second vernissage [modifier | modifier le code]

En , Yoko attire l'attention du public britannique avec le picture Bottoms. À la fin du mois d'août de la même année, ses concerts conceptuels provoquent des débats dans la presse hush-hush et Wrapping Piece, qui fifty'amène à couvrir les lions de Trafalgar Square de rouleaux de papier, remplit les pages des quotidiens londoniens [eleven] .

En , Yoko persuade John de sponsoriser sa prochaine exposition Half a Wind, qui doit se tenir à la Lisson Gallery de Marylebone. Il northward'accepte qu'à la condition que son nom n'apparaisse pas dans le program. Quelque temps plus tard, Yoko est invitée à la projection de Bottoms au cours d'un festival artistique à Knokke-le-Zoute, en Belgique et se rend également à Paris cascade y exposer ses œuvres. Parmi ses admirateurs se trouve le musicien de costless jazz Ornette Coleman qui, sur le point de se rendre à Londres cascade s'y produire au Royal Albert Hall, propose à Yoko de se joindre à lui sur scène.

Mise en couple et séparation [modifier | modifier le code]

En , alors que Cynthia Powell, son épouse, est en Grèce, John invite Yoko dans sa résidence de Kentwood, où ils enregistrent leur premier travail en commun, Unfinished Music No.1: Two Virgins, pour lequel ils apparaissent tous les deux nus sur la pochette et contenant deux longs morceaux de musique expérimentale. Le soir même, le futur couple consomme son union pour la première fois. Lennon divorce de Cynthia en et, en , Yoko divorce d'Anthony.

Le couple se marie le à Gibraltar. Devenus inséparables, Yoko et John font par la suite une série d'apparitions artistiques ou musicales (dont The Rock and Roll Circus des Rolling Stones) qui suscitent indignation et surprise parmi le grand public. Ils se rendent également célèbres par leur date en faveur de la paix dans le monde, notamment au travers du tube Give Peace a Risk, attribué à leur nouveau groupe Plastic Ono Band.

Relations avec les Beatles [modifier | modifier le code]

Le 30 mai 1968, dès le début des séances de 50'album The Beatles, la présence constante de Yoko aux côtés de John nuit considérablement à 50'ambiance régnant au sein du groupe. Contrairement aux autres épouses ou compagnes, elle ne se contente pas de rester en compagnie du producteur et des ingénieurs du son, mais southward'installe dans le studio même sous l'insistance de John, faisant des commentaires sur son travail. « Yoko a tout bonnement emménagé, dira George Harrison. Enfin, John a emménagé avec Yoko, ou elle a emménagé avec lui. À partir de ce moment-là, on ne les a plus jamais vus l'united nations sans fifty'autre, du moins pendant les deux années suivantes. Elle faisait tout à coup partie du groupe ; elle ne s'est pas mise à chanter ou à jouer, mais elle était là. C'était très étrange de la voir là, en permanence. Pas seulement parce que c'était Yoko, ou parce qu'on était opposés à l'idée qu'un étranger reste là. Mais il y avait une vibration particulière et c'est ce qui me tracassait. C'était une vibration bizarre [12] . » Elle chante tout de même united nations vers de la chanson de John, The Continuing Story of Bungalow Bill, alors que Maureen Starkey, l'épouse de Ringo, se contente de faire les chœurs.

Dans un premier temps, les membres du groupe ne pensent voir là que la manifestation passagère d'un nouvel amour. Mais, lors de 50'enregistrement de leur ultime album Abbey Road, en , ils déchantent lorsque John fait installer united nations lit dans le studio cascade Yoko, qui doit se remettre d'united nations accident de voiture survenu en Écosse quelques jours plus tôt. Un microphone est même suspendu au-dessus de sa couche, pour lui permettre de parler avec son époux, décidé à l'inclure dans le processus créatif du groupe.

De ce fait, Yoko devient un grand sujet de controverse chez les fans du groupe et sera considérée comme la principale cause de la séparation des Beatles. Cependant, beaucoup south'accordent à dire qu'elle a aussi été une bouée de sauvetage pour un John en perdition et qu'elle allait exercer une influence considérable sur plusieurs de ses compositions. John Lennon disait d'elle qu'elle est «the world's nigh famous unknown artist : anybody knows her proper noun but no one knows what she actually does. [13]  » (« la plus célèbre artiste inconnue du monde : tout le monde connaît son nom mais personne ne sait ce qu'elle fait réellement »), ce qui souligne aussi les nombreux préjugés dont elle a fait 50'objet malgré sa carrière artistique.

Années 1970 [modifier | modifier le code]

Premiers albums solos et New York [modifier | modifier le lawmaking]

En , Yoko publie son premier album solo Yoko Ono/Plastic Ono Band, conjointement au disque de John John Lennon/Plastic Ono Band. Uniquement composé d'improvisations, l'album se classe à la 183e identify des charts aux États-Unis. En 1971, son premier double album Fly est également édité, avec la chanson Mrs Lennon qui sera son premier single en solo.

Après des voyages incessants entre le Royaume-Uni et les États-Unis, John et Yoko s'installent définitivement à New York, au mois d'. Ils résident d'abord dans le West Village new-yorkais. Leur arrivée sur le sol américain suscite fifty'engouement des médias qui les inondent de demandes d'interviews. Le couple y voit une formidable occasion d'intensifier sa campagne cascade la paix, en jouant un rôle actif dans de nombreuses manifestations politiques.

Le , John et Yoko organisent deux concerts de charité au Madison Foursquare Garden de New York, au profit de la Willowbrook State School, un hôpital psychiatrique cascade enfants de Staten Island, avec la participation de Stevie Wonder, Roberta Flack et Sha Na Na. Accompagné par leur nouvelle germination Elephant'due south Retentiveness Band, le couple interprète des chansons provenant de leurs premiers albums solos dont le récent Some Time in New York City. À l'automne, Yoko enregistre son deuxième double anthology Approximately Infinite Universe aux sonorités plus stone. Cet album suscite très peu d'intérêt lors de sa sortie, mais sera reconnu, bien plus tard, pour sa qualité musicale.

La séparation [modifier | modifier le code]

En , John et Yoko emménagent dans le fameux immeuble Dakota Building, en face up de Central Park. Mais durant l'été, alors que Yoko enregistre seule son quatrième album Feeling the Space, les relations au sein du couple se détériorent au point qu'ils décident de se séparer. Tandis que John s'en va vivre à Los Angeles avec leur assistante personnelle, May Pang, Yoko reste à New York et continue de mener sa propre carrière. Durant cette période, elle entretient une relation avec le guitariste David Spinozza et se produit régulièrement en tant que musicienne.

En , Yoko retourne au Japon afin d'y entreprendre une brève tournée et publie pour fifty'occasion le single Yume O Moto (Let'south Have A Dream). Le , elle se produit lors du Ane Footstep Festival, organisé près de la petite ville de Koriyama. À la même époque, Yoko entame 50'enregistrement de son cinquième album, A Story, qui ne sera finalement commercialisé qu'en 1992.

Le , le jour de Thanksgiving, Yoko assiste, dans le public, à un concert d'Elton John au Madison Square Garden de New York, auquel John participe. Après le spectacle, elle vient le saluer dans sa loge, marquant ainsi leur première rencontre depuis leur séparation. En , après plus de dix-huit mois passés loin l'un de l'autre, le couple officialise sa réconciliation lors de la 17e cérémonie des Grammy Awards.

Le , après de nombreuses fausses couches, Yoko, âgée de 42 ans, met au monde Sean Taro Ono Lennon, le jour du 35e anniversaire de John. À partir de cet instant, le couple se retire de la vie publique et due north'enregistre plus d'albums. À la demande de John, Yoko s'occupe de gérer leurs affaires familiales en prenant les rênes des finances communes, tandis que celui-ci se consacre entièrement à l'éducation de leur fils.

Années 1980 [modifier | modifier le code]

Assassinat de John Lennon [modifier | modifier le code]

En août 1980, après plus de cinq ans d'absenteeism dans les médias, John et Yoko décident de revenir sur le devant de la scène publique avec leur anthology commun Double Fantasy, qui connaît un succès honorable.

Peu après, le soir du , Yoko s'affirme en tant qu'artiste pop accomplie en enregistrant Walking on Thin Water ice, que le couple souhaite sortir en single. À 22h45 [14] , [15] , alors qu'ils rejoignent le Dakota Building, peu après la séance d'enregistrement, Marker David Chapman, united nations fan déséquilibré, abat John de quatre balles de revolver, sous les yeux de Yoko. Quelques heures plus tôt, John lui avait accordé un autographe [16] , [17] .

Après l'assassinat de Lennon, Yoko ralentit sa product artistique et se consacre entièrement à son fils Sean et à la gestion de l'empire économique de son défunt conjoint ; cela avec plus de sérieux et de professionnalisme. Elle édite des disques posthumes de John : Live in New York City, Milk and Love et Menlove Avenue, avec de vieilles chansons ou de simples maquettes, et collabore avec Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr dans la défense des intérêts communs des Beatles.

En 1981, Yoko publie son cinquième anthology solo Season of Drinking glass dont sa célèbre pochette montrant les lunettes de Lennon tachées de sang, provoque de violentes critiques qui 50'accusent d'être insipide et de vouloir exploiter la mort de John. Cependant, elle déclara avoir choisi cette image, son but ayant été de représenter ce qu'elle et d'autres membres de la famille de Lennon ont enduré après sa mort. En avril 2002, cette photographie sera vendue aux enchères à Londres pour 13 000$.

Carrière [modifier | modifier le code]

Carrière cinématographique [modifier | modifier le code]

Entre 1964 et 1972, Yoko réalise plus d'une soixantaine de films.

Encouragée dans cette voie par Jonas Mekas en 1964, Yoko écrit, selon le principe de ses Instructions Pieces, des scripts de films qui interrogent la nature du médium cinématographique : elle propose par exemple de distribuer des ciseaux au public pour lui permettre de découper sur 50'écran ses morceaux préférés du film. Dès 1966, elle réalise Fluxfilms, une série de courts-métrages rassemblés par George Maciunas en une œuvre commonage produite par Fluxus et qui sera présentée au festival du cinéma indépendant d'Ann Arbor aux États-Unis la même année. La plupart d'entre eux sont tournés par George Maciunas, avec une caméra ultarapide, que ce dernier avait empruntée au cinéaste underground Ed Emshwiller [réf. nécessaire] .

En 1967, Yoko tourne Four (Bottoms), littéralement « quatre derrières », qui acquiert une certaine notoriété par le scandale des postérieurs qu'il met en scène. Au-delà de ce qui pourrait apparaître comme une provocation nourrie de 50'esprit et de l'utopie des années 1960, ce film affirme un principe visuel très construit et le titre Four détermine le cadrage de la composition sur ces fesses paradoxalement dématérialisées en un quadrillage abstrait.

Militante des droits des femmes, Yoko a également figuré au générique de plusieurs films sur la maltraitance des femmes, dont Satan's Bed, sorti en 1965.

Filmographie [modifier | modifier le code]

  • 1965 : Satan's Bed (en tant qu'actrice)
  • 1965 : Cut Piece (9 minutes)
  • 1966 : Eye Blink (5 minutes)
  • 1966 : Bottoms (5½ minutes)
  • 1966 : Match (5 minutes)
  • 1967 : Wrapping Piece (approx. 20 minutes, musique de Delia Derbyshire)
  • 1967 : Film No. iv (Bottoms) (80 minutes)
  • 1967 : Bottoms, bande-annonce (approx. 2 minutes)
  • 1968 : Two Virgins (approx. twenty minutes)
  • 1968 : Motion picture No. Five (Smile) (51 minutes)
  • 1969 : Rape (77 minutes) avec Eva Rhodes
  • 1969 : Bed-In (74 minutes)
  • 1970 : Let It Be (81 minutes) de Michael Lindsay-Hogg
  • 1970 : Apotheosis (xviii½ minutes)
  • 1970 : Freedom (1 minute)
  • 1971 : Sweetness Toronto/Go on On Rockin (lxx minutes) de D.A. Pennebaker
  • 1971 : Fly (25 minutes)
  • 1971 : Making of Wing (approx. thirty minutes)
  • 1971 : Erection (xx minutes)
  • 1971 : Imagine (70 minutes)
  • 1971 : Sisters O Sisters (4 minutes)
  • 1971 : Luck of the Irish (approx. 4 minutes)
  • 1972 : Flipside (spectacle télévisé) (approx. 25 minutes)
  • 1972 : Live in New York Metropolis (approx. 50 minutes)
  • 1984 : Then & Now (58 minutes)
  • 2000 : Design for the Sunrise (28 minutes)
  • 2018 : L'Île aux chiens (Isle of Dogs) de Wes Anderson (en tant que voix de l'assistante scientifique)

Carrière musicale [modifier | modifier le code]

Yoko a également mené une carrière de chanteuse. Elle était déjà musicienne lorsqu'elle rencontra Lennon, ayant entre autres collaboré avec John Cage, La Monte Young et Ornette Coleman.

Yoko étudie la musique dès son plus jeune âge dans une école maternelle spécialisée appelée « Jiyu-Gakuen ». Elle y apprend à écouter les sons de 50'environnement et de la vie quotidienne et à les traduire en notations musicales, comme le fera plus tard John Cage. Dans son désir de transcrire les bruits de la nature, elle décide de combiner le fashion de note musicale occidental à des instructions, prélude aux "Instruction Pieces" qu'elle développera pour la peinture et la sculpture, après avoir remarqué combien dans la musique, à la différence de 50'fine art plastique, il y a une séparation entre la sectionalization écrite par le compositeur et fifty'interprétation qu'en fait le musicien. Après avoir étudié au « Sarah Lawrence Higher », où elle chante des lieder allemands et des airs d'opéra, elle rencontre les compositeurs Edgar Varèse, Morton Feldman et John Muzzle qui dès la fin des années 1950 l'encouragent à se lancer dans la direction qu'elle souhaite emprunter. Elle pénètre le monde de 50'avant-garde musicale avec son premier mari, Toshi Ichiyanagi, united nations jeune musicien et compositeur japonais qui gagne sa vie comme copiste de partitions pour des compositeurs. Tous deux s'installent à Manhattan, dans united nations loft sur Chambers Street, qui devint, au début des années 1960, le théâtre de nombreuses performances artistiques et de concerts avec La Monte Young, John Muzzle et George Maciunas.

La musique de Yoko a souvent été qualifiée par ses détracteurs comme une litanie de cris, d'autant plus insupportable que l'artiste avait à leurs yeux semé le germe de la rupture entre les Beatles avec l'expérimental Revolution 9. Les cris émis par Yoko dans ses performances vocales traduisent le conflit culturel qui la marquait depuis son enfance, partagé entre Orient et Occident, le Japon et les États-Unis, où elle fut élevée entre un père qui vouait une admiration infinie à Bach, Beethoven et Brahms et une mère qui jouait de plusieurs instruments traditionnels japonais. Ils sont aussi révélateurs de l'importance qu'elle accorde au corps comme musical instrument primordial, vecteur d'émotions musicales. Yoko exploite le spectre de la voix de manière unique. Elle devait devenir par la crudité de sa voix, le recours à l'improvisation et au free jazz, une des sources occultes du rock expérimental.

En 1982, Yoko publie Information technology'southward Alright (I See Rainbows), dégageant une ambiance plus positive que son précédent. 50'album connaît un succès mineur dans les charts et deux de ses chansons My Man et Never Say Goodbye seront publiées en single.

En 1984, Every Man Has A Adult female Who Loves Him, un album comportant une sélection de chansons de Yoko, interprétées par des artistes tels qu'Elvis Costello, Roberta Flack, Eddie Coin, Rosanne Cash et Harry Nilsson est commercialisé. Ce fut 50'un des projets que John ne put jamais terminer. Plus tard, dans la même année, le dernier album posthume de John et Yoko dans la veine de Double Fantasy, Milk And Honey est publié.

En 1985, à l'occasion du 45due east anniversaire de Lennon, une partie de Fundamental Park est réaménagée grâce à un don d'un million de dollars de Yoko et baptisé le Strawberry Field Memorial. Dans un même temps, Starpeace est le dernier anthology de Yoko à paraître durant les années 1980. Le single Hell in Paradise devient united nations hitting, se classant à la 16e position des charts américains et 26e dans la liste des 100 plus grands succès du Billboard. Le clip, qui accompagne la chanson, gagne fifty'honor de la "vidéo la plus innovante" (Most Innovative Video) aux Billboard Music Video Awards en 1986.

Pour promouvoir l'album, Yoko entame sa première tournée mondiale World Tour For Starpeace, visitant les pays de l'Est dans lesquels elle sentait devoir proclamer son message de paix. À cette occasion, elle repasse par le Hilton d'Amsterdam où elle accorde des interviews aux journalistes, installée sur le lit où John et elle ont fait leur premier Bed-In, dix-sept ans plus tôt. Sur scène, en plus de son propre répertoire, elle interprète quelques-unes des chansons les plus connues de son mari dont le célèbre Imagine.

En 1991, elle crée, avec son fils Sean et le chanteur Lenny Kravitz, le Peace Choir. À cette occasion, ils enregistrent, avec de nombreux autres artistes, une reprise de Give Peace a Chance pour protester contre la Guerre du Golfe. Fifty'année suivante, Yoko signe united nations contrat avec la maison d'édition Rykodisc afin de publier d'un coffret de six disques Onobox, résumé de sa carrière musicale, agrémenté de maquettes et de chansons inédites. Une compilaton Walking On Thin Ice sort également. En 1995, elle retourne en studio pour l'enregistrement de Rising, une collaboration avec son fils Sean et son groupe IMA. Cet anthology engendre une tournée mondiale qui passera par 50'Europe, le Japon et les États-Unis. 50'année suivante, elle collabore avec les DJs américains Cibo Matto, Ween Tricky et Thurston Moore cascade l'élaboration d'une version remix, Rising Mixes.

En 1997, Rykodisc édite tous les albums de Yoko en compact disc. Yoko et l'ingénieur du son Rob Stevens supervisent la remastérisation des bandes originales et des bonus sont également ajoutés (démos, prises alternatives, inédits et versions lives). L'année 2001 voit la sortie de l'album Design For a Sunrise, qui reprenant le thème d'un camaraderie féministe engagé, déjà abordé dans Approximately Infinite Universe et Feeling The Space.

En 2002, les DJs américains (Pet Shop Boys, Orangish Manufactory, Peter Rauhofer, Danny Tenaglia) commencent à travailler sur un projet consistant à remixer le répertoire de Yoko pour des clubs de dance. Pour cela, Yoko supprime son prénom qui devient simplement ONO, une réponse ironique à la phrase : "Yoko Ono Oh No!", une plaisanterie qui l'a poursuivie tout au long de sa carrière. Le projet connaît united nations one thousand succès, confirmé en avril 2003, avec une nouvelle version de Walking On Thin Ice des Pet Store Boys, qui atteint la première place du Billboard, faisant de ce unmarried le premier numéro un de Yoko. Elle revient à la première place en avec Everyman...Everywoman....., une version de la chanson Every Man Has A Woman Who Loves Him dont les paroles sont modifiées afin de soutenir les mariages gays.

En 2007, sort Aye I'k A Witch, une compilation regroupant une sélection de remix du catalogue de Yoko par divers artistes comprenant The Sleepy Jackson, The Flaming Lips, Cat Ability, Antony Hegarty (du groupe Antony and the Johnsons), DJ Spooky, Porcupine Tree et Peaches. L'album reçoit un bon accueil de la part des critiques, très surprises. Encouragé par ce succès, un second album Open Your Box est publié selon le même concept.

Durant sa carrière, Yoko a collaboré avec defined groupes, artistes et musiciens dont John Lennon, Eric Clapton, Klaus Voormann, John Cage, Frank Zappa, Andy Warhol, Sean Lennon, Cornelius (Keigo Oyamada, Naoki Shimizu et Yoko Araki), Paul McCartney, David Spinozza, Hugh McCracken, Michael Brecker, Earl Slick, The Flaming Lips, Pet Shop Boys, Peter Rauhofer, Danny Tenaglia, David Tudor, George Maciunas, Ornette Coleman, Hirotaka Shimizu, True cat Power, Charlotte Moorman, George Brecht, Jackson Mac Low, Jonas Mekas, Lenny Kravitz, Thurston Moore, Tricky, Yuka Honda, Nick Vernier Band, Cibo Matto, Yvonne Rainer, La Monte Young, Richard Maxfield, Zbigniew Rybczyński, Yo La Tengo, DJ Spooky, Peaches, Fred DeAsis, Basement Jaxx, Nib Kates, Billy Martin, Apples In Stereo, Michael Leonhart, Damien Price, DJ Chernobyl, Bimbo Jones, DJ Dan, Erik Friedlander, Daniel Carter, Craig Armstrong, Konrad Behr, Jorge Artajo, Shuji Nabara, Indigo Street, Lady Gaga et Dave Aude. Yoko a été 12 fois numéro united nations du classement américain Billboard, catégorie "Trip the light fantastic toe/club play" depuis les four dernières années. Après Walking on sparse ice en , Angel est northo  one du Billboard en .

Discographie [modifier | modifier le code]

Albums [modifier | modifier le lawmaking]

Année Anthology Meilleure
position
1970 Yoko Ono/Plastic Ono Band 182
1971 Fly 199
1973 Approximately Infinite Universe 193
Feeling the Infinite -
1974 A Story -
1981 Flavor of Glass 49
1982 It'due south Alright (I See Rainbows) 98
1985 Starpeace -
1995 Rise -
2001 Blueprint for a Sunrise -
2007 Yes, I'1000 a Witch
Open Your Box
-
2009 Between My Head and the Heaven -
2012 Yokokimthurston -
2013 Take Me to the Land of Hell -
2016 Yes, I'm a Witch Likewise -
2018 Warzone -

Albums avec John Lennon [modifier | modifier le code]

Année Album Meilleure
position
1968 Unfinished Music No.one: Two Virgins 124
1969 Unfinished Music No.2: Life with the Lions 174
Hymeneals Album 178
Live Peace in Toronto 1969 x
1972 Some Time in New York City 48
1980 Double Fantasy one
1984 Milk and Beloved 11

Compilations [modifier | modifier le lawmaking]

  • 1974 : Welcome: The Many Sides of Yoko Ono
  • 1992 : Onobox
  • 1992 : Walking on Sparse Ice
  • 1994 : New York Stone
  • 1996 : Rising Mixes
  • 2012 : Onomix

Faces B des singles de John Lennon [modifier | modifier le code]

  • 1969 : Remember Dearest (sur Give Peace A Chance)
  • 1969 : Don't Worry Kyoko (sur Cold Turkey)
  • 1970 : Who Has Seen The Current of air (sur Instant Karma)
  • 1971 : Why (sur Mother)
  • 1971 : Open Your Box (sur Power to the People)
  • 1971 : Listen The Snow Is Falling (sur Happy Xmas (War Is Over))
  • 1972 : Sisters O Sisters (sur Adult female Is the Nigger of the World)
  • 1980 : Kiss Osculation Kiss (sur (Simply Like) Starting Over)
  • 1981 : Beautiful Boys (sur Woman)
  • 1981 : Yes I'm Your Angel (sur Watching the Wheels)
  • 1984 : O'Sanity (sur Nobody Told Me)
  • 1984 : Sleepless Nighttime (sur I'thousand Stepping Out)
  • 1984 : Your Easily (あなたの手) (sur Borrowed Time)

Singles [modifier | modifier le code]

Année Chansons Meilleure position
1971 Mrs. Lennon/Midsummer New York -
Heed Train/Mind, the Snow Is Falling -
1972 Now or Never/Move on Fast -
1973 Death of Samantha/Yang Yang -
Josejoi Banzai (Office one)/Josejoi Banzai (Part 2) (sorti uniquement au Japon) -
Woman Power/Men, Men, Men -
Run, Run, Run/Men, Men, Men -
1974 Yume O Moto (Let's Have a Dream)/It Happened (sorti uniquement au Japon) -
1981 Walking on Thin Ice/It Happened 35
No, No, No/Volition Yous Touch Me -
1982 My Homo/Let the Tears Dry out -
Never Say Farewell/Loneliness -
1985 Hell in Paradise/Hell in Paradise (instrumental) 12
Cape Clear/Walking on Thin Ice (promo) -
2001 Open up Your Box (remix) 25
2002 Kiss Osculation Buss (remix) 20
Yang Yang (remix) 17
2003 Walking on Thin Ice (remix) i
Will I (remix)/Fly (remix) 19
2004 Hell in Paradise (remix) 4
Everyman... Everywoman... (remix) 1
2007 You're the Ane (remix) 2
No, No, No (remix) 1
2008 Give Peace a Take chances (remix) 1
2009 I'thousand Not Getting Plenty (remix) one
2010 Give Me Something (remix) 1
Wouldnit (I'm a Star) (remix) 1
2011 Move on Fast (remix) 1
Talking to the Universe (remix) one
2012 She Gets Down on Her Knees (remix) 5
Early in the Morning -
I'm Moving On (remix) 4
2013 Hold Me (featuring Dave Audé) ane
Walking on Thin Ice 2013 one

Albums hommage [modifier | modifier le code]

  • 1984 : Every Man Has a Adult female(en)
  • 2015 : Cut Pieces: A Tribute To Yoko Ono
  • 2019 : SuONO
  • 2022 : Ocean Child: Songs of Yoko Ono

Personnalité et autres activités [modifier | modifier le code]

Engagements politiques [modifier | modifier le code]

Depuis le début des années 1960, Yoko a milité cascade la paix et la défense des droits des femmes. Après leur mariage, John et Yoko utilisèrent leur célébrité pour promouvoir la paix dans le monde avec leur célèbre Bed-In durant leur lune de miel à fifty'Hilton Hôtel, à Amsterdam en . Les médias du monde entier les tournèrent en ridicule, mais en parlant de l'événement, la presse évoquera systématiquement le message du couple. Le « Bed-In » de Montréal, en , voit fifty'enregistrement de leur premier single Give Peace A Risk, un hymne pacifiste composé par le couple. Présenté à Vienne et inventé par Yoko en 1962, le « Bagism » leur permettait, en étant caché à la vue des spectateurs, de stimuler leur imagination et, en dissimulant les apparences extérieures, de rendre accessible la réalité intérieure. Le couple réalisera plusieurs performances de Bagism entre 1968 et 1971, le sac devenant le symbole de leur désir d'intimité et une contestation du racisme.

Dans les années 1970, John et Yoko participèrent à de nombreuses manifestations politiques en faveur de diverses personnalités telles que Bobby Seale, Jerry Rubin, Michael 10, Angela Davis, Kate Millett et David Skin. Le , le couple se produisit aux côtés de Stevie Wonder, Phil Ochs et Commander Cody, lors d'une manifestation à Ann Arbor, dans le Michigan, contre l'incarcération de John Sinclair, leader du White Panther Party, arrêté et condamné à dix ans de réclusion en pour détention de deux joints de marijuana. Ils apparaissent également dans l'émission Mike Douglas Testify qu'ils coprésentent pendant une semaine, où ils abordent les thèmes du racisme du sexisme.

En 2002, Yoko inaugure sa propre récompense de paix en donnant 50 000 dollars (31,900£) aux artistes vivants dans les régions en conflit. Les artistes israéliens et palestiniens sont les premiers destinataires. Le , le jour de la Saint-Valentin et à la veille de fifty'invasion irakienne par les Américains et les Anglais, elle entend parler d'Andrew et Christine Gale, un couple menant une protest au lit dans leur chambre à coucher à Addingham dans le West Yorkshire, en Angleterre. Elle envoie alors des fleurs au couple en leur souhaitant le meilleur pour leur campagne.

Le , Yoko crée une publicité qui est publié dans l'édition du New York Times contenant le mot "IMAGINE PEACE".

Relations avec Paul McCartney [modifier | modifier le code]

En , lorsque Yoko arrive en Angleterre, elle contacte Paul McCartney pour lui demander une sectionalisation originale des Beatles à ajouter à la collection de John Cage. McCartney refuse et lui suggère de s'adresser directement à Lennon. Ce dernier lui offrira plus tard les paroles manuscrites de la chanson The Word, qui seront ensuite reproduites dans le livre de Cage, Notations, publié en 1969 [xviii] .

Yoko a souvent discuté avec Paul McCartney au sujet des crédits d'écriture pour beaucoup de chansons des Beatles. Quand les Beatles étaient encore ensemble, chaque chanson écrite par Lennon ou McCartney, indépendamment de celles qui apparaissent sur le premier album du groupe Please Delight Me étaient créditées comme Lennon-McCartney, que la chanson soit une collaboration ou un projet solo. Après la mort de Lennon, McCartney essaya de changer 50'ordre en McCartney-Lennon pour des chansons telles que Yesterday et seulement si elles avaient été écrites par lui-même, mais Yoko s'y opposa. Elle dit qu'elle pensait que ceci casserait fifty'accord que les deux avaient conclu tandis que Lennon était encore vivant. Cependant, McCartney a déclaré qu'un tel accord n'avait jamais existé. Les deux autres Beatles sont convenus que les crédits devaient rester les mêmes car ils l'avaient toujours été ainsi et Paul retira sa demande. Cependant, une dispute refit surface en 2002. Sur son album enregistré en alive, Back In The World, xix chansons des Beatles sont décrites comme étant écrites par Paul McCartney et John Lennon. Cependant, sur certains albums réalisés en solo, la mention Lennon-McCartney a également été modifiée cascade des chansons des Beatles. En 1976, Paul sorti un autre album live intitulé Wings Over America dans lequel plusieurs chansons des Beatles sont créditées de cette manière : P. McCartney - J. Lennon. De même en 1998 sur The John Lennon Anthology et Lennon Legend, les crédits de la chanson Give Peace A Chance sont attribués uniquement à John Lennon, au lieu des originaux qui étaient : Lennon-McCartney.

En 1995, McCartney et sa famille collaborèrent avec Yoko et Sean Lennon pour créer le morceau Hiroshima Sky is Always Blue, pour marquer le cinquantième anniversaire de la chute d'une bombe atomique sur la ville japonaise. Au sujet de Yoko, McCartney déclara : « J'ai pensé qu'elle était une femme froide. Je pense que c'est simulated, elle est juste le contraire. Je pense qu'elle est simplement plus déterminée que la plupart des personnes à être elle-même. » McCartney northward'invitera pas Yoko aux funérailles de sa femme Linda McCartney en 1998.

Le , lorsque McCartney parla de Yoko durant l'émission The Howard Stern Show, il dit : « Nous due north'avons jamais european union la meilleure relation du monde, ça c'est sûr. Mais nous oublions complètement ça quand nous devons être ensemble. » Il admit plus tard qu'il serait peu disposé à parler du traitement de Julian Lennon, craignant qu'il ne blesse leur rapport d'affaires.

Sa fille Kyoko Chan Cox [modifier | modifier le code]

Kyoko Chan Cox, née le , fille de Yoko et du cinéaste Anthony Cox et demi-sœur de Sean Lennon, a passé ses premières années en étant entourée d'artistes, de musiciens et de réalisateurs de films. Anthony Cox fifty'éleva seul de 1965 à 1969 après que Yoko se fut séparée de lui. Ils divorcèrent en .

En 1971, tout en étudiant avec le gourou Maharishi Mahesh Yogi à Majorque, Cox accusait Yoko d'avoir enlevé Kyoko dans son hôtel. United nations thousand nombre d'accusations ont été alors faites par les parents vers l'un et l'autre et sur les droits de la garde parentale. Cox southward'est par la suite installé à Houston, au Texas, et se convertit au christianisme évangélique avec sa nouvelle épouse, qui venait à l'origine de Houston. À la fin de 1971, une audition concernant la garde alla à l'encontre de Cox. En violation de 50'ordre, il enleva Kyoko et disparut. Yoko se lança alors à la recherche de sa fille à l'adjutant de la police et d'investigateurs privés. Yoko écrivit une chanson au sujet de sa fille, Don't Worry Kyoko (Mummy'south Only Looking For Her Manus In The Snowfall), qui apparut sur l'album live de John et Yoko, Live Peace In Toronto 1969 et en face B du single du Plastic Ono Ring, Cold Turkey.

Cox se réfugia à Los Angeles où il vécut avec un ami qui était associé à l'église Church Of The Living Word. Il rejoint le groupe en 1972 et vécut par la suite dans diverses communautés liées au groupe en Californie. En 1977, Cox quitta le groupe. En 1978, il resta avec Kyoko dans la communauté du Jesus People Us à Chicago.

Après le meurtre de John Lennon le , Cox, avec Kyoko (qui avait alors dix-sept ans), envoya un message de sympathie à Yoko mais ne lui indiqua pas leur adresse. Plus tard, Yoko écrira une lettre ouverte à l'attention de Kyoko en lui disant combien elle lui manquait mais qu'elle cessait ses tentatives pour la retrouver.

Kyoko réapparut en 1986, participant, en tant que productrice associée, à united nations movie documentaire de Cox au sujet de sa participation au sein de la « Church building Of The Living Discussion » intitulé, Vain Glory. Cox refit surface en public la même année, mais Kyoko ne le fit pas.

En 1994, Kyoko, alors adulte et mariée, rétablit une relation avec sa mère qui aura pour conséquence une réunion en 2001. La fille de Kyoko, Emi, rencontra alors sa k-mère cascade la première fois. Bien que Kyoko évite la publicité, elle accorda tout de même une interview où elle déclara que ses retrouvailles avec Yoko furent très heureuses et qu'elles restaient régulièrement en contact depuis ce jour.

Kyoko a fait une apparition en public en , à l'ouverture de la pièce musicale Lennon, The Musical.

Kyoko vit actuellement dans le Colorado. Elle se consacre à sa famille tout en poursuivant sa carrière d'artiste.

Récompenses [modifier | modifier le code]

  • 1982 : Grammy Award dans la catégorie « meilleur album de l'année » pour Double Fantasy
  • 2001 : Grammy Award dans la catégorie The Best Long Of Music Video pour la production du movie-documentaire Gimme Some Truth: The Making Of John Lennon Imagine's anthology.

Œuvres écrites [modifier | modifier le lawmaking]

  • 1964 : Grapefruit: A Volume of Instructions and Drawings
  • 1983 : Summer Of 1980
  • 1990 : The John Lennon Family unit Album
  • 1995 : Instruction Paintings
  • 1995 : Sometimes in New York City (Genesis Publications)
  • 1998 : Grapefruit Juice
  • 2000 : Yes Yoko Ono
  • 2005 : Odyssey Of A Cockroach
  • 2005 : Imagine Yoko
  • 2005 : Memories Of John Lennon
  • 2005 : John Lennon Unfinished Music

Expositions [modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive :

  • PAINTINGS AND DRAWINGS BY YOKO ONO, AG Gallery, New York 16 au .
  • YOKO AT INDICA, Indica Gallery, Londres, ix au .
  • UNFINISHED PAINTINGS AND OBJECTS, Camden Square, Londres, xvi au .
  • YOKO ONO: WATER Prove, Arts Lab Eye, Londres, au .
  • Four THOUGHTS: YOKO ONO AND JOHN LENNON, Arts Lab Center, Londres, two au .
  • YOKO ONO: OBJECTS, FILMS, Whitney Museum of American Fine art, New York, - .
  • yeah yoko ono, Walker Fine art Heart, Minneapolis / - .
  • THE Route OF Hope, The Hiroshima City Museum of Contemporary Art, Japon, - .
  • YOKO ONO: GRAPEFRUIT, Moderna Museet, Stockholm, -.
  • YOKO ONO - HALF-A-Wind SHOW, Musée Guggenheim, Bilbao, - .
  • Yoko Ono: Ane Woman Testify, 1960–1971, Museum of Modernistic Fine art, New York, 2015.
  • YOKO ONO Lumière de L'aube, MAC Lyon, - .

Références [modifier | modifier le code]

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article de Wikipédia en anglais intitulé « Yoko Ono » (voir la liste des auteurs) .
  1. Son nom en kanji est 小野 洋子, Ono Yōko, mais les médias japonais écrivent désormais son nom en katakana, オノ・ヨーコ, écriture utilisée pour les noms étrangers.
  2. (en) Miranda Sawyer, «The interview: Yoko Ono », sur the Guardian, (consulté le )
  3. «Yoko Ono Chronology | FLUXUS FOUNDATION », sur fluxusfoundation.com (consulté le )
  4. «aiu: a yoko ono website. a grapefruit in the world of park. 1961. », sur world wide web.a-i-u.net (consulté le )
  5. (en) Nell Beram et Carolyn Boriss-Krimsky, Yoko Ono : Collector of Skies, Abrams, , 184p. (ISBN978-1-61312-513-7, lire en ligne)
  6. (en) Yoko Ono, Grapefruit, Tokyo, Wunternaum Press, (collection de la Museum of Mod Art Library)
  7. (en) Mackie, 5. (ss. la dir. de R. Starrs), «Instructing, constructing, deconstructing: the embodied and disembodied performances of Yoko Ono », Rethinking Japanese Modernism, Global Oriental , Leiden,‎ , p. 490-501
  8. Helena Reckitt, Art et féminisme (2001), Londres et New York, Phaidon, 2005, p. threescore.
  9. Yoko Ono, déclaration de l'artiste, 1971. Citée dans Helena Reckitt, Art et féminisme, op. cit., p. 60
  10. The Beatles Anthology, Seuil, , p. 235
  11. (fr) Paul Trynka (trad. de l'anglais), The Beatles : 1961-1970 : dix années qui ont secoué le monde, Paris, Tournon, , 456p. (ISBN2-914237-35-nine)
  12. The Beatles Album, Seuil, , p. 308 .
  13. (en) Kevin Concannon, «Yoko Ono's CUT Piece : From Text to Performance and Back Again », Performance Art Journal , no  90,‎ , p. 83
  14. Jean-Paul Bourre, John Lennon, Le Beatle assassiné, Camion Blanc, (ISBN978-2-35779-057-5 et two-35779-057-1)
  15. Pierre Achard, Les derniers jours du rock'n roll, Paris, Grasset, coll. « Documents Français », , 507p. (ISBN978-2-246-73461-1), p. 512
  16. revistaepoca.globo.com/Revista/Epoca/0,,ERT214193-15230-214193-3934,00.html
  17. leseditionsdeschavonnes.com/2017/09/12/lassassinat-de-john-lennon/
  18. (Miles 1997, p. 272)

Voir aussi [modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie [modifier | modifier le code]

  • (fr) The Beatles, The Beatles Anthology, Paris, Seuil, , 367p. (ISBNii-02-041880-0)
  • (fr) Steve Turner (trad. de l'anglais), 50'intégrale Beatles (les secrets de toutes leurs chansons), Paris, Hors Collection, , 267p. (ISBNii-258-06585-ii)
  • (fr) Thierry Liesenfeld, Les Beatles et la France sont des mots qui vont très bien ensemble, Paris, Le Castor Astral, , 298p. (ISBN2-85920-606-X)
  • (fr) Yoko Ono (trad. de l'anglais), Pamplemousse, Paris, Textuel, , 272p. (ISBN2-84597-100-1)
  • (fr) Paul Trynka (trad. de l'anglais), The Beatles : 1961-1970 : dix années qui ont secoué le monde, Paris, Tournon, , 456p. (ISBN2-914237-35-nine)
  • (fr) Collectif, John Lennon Unfinished Music, Paris, Cité de la Musique, , 240p. (ISBN2-7118-4983-X)
  • (fr) Pierre Merle, John Lennon, la ballade inachevée, Paris, Archipel, , 282p. (ISBN2-84187-260-2)
  • (fr) Philip Norman, John Lennon : Une vie, Paris, Robert Laffont, , 858p. (ISBN978-two-221-11516-9 et 2-221-11516-3)
  • (fr) (en) Barry Miles, Many Years From Now, Londres, Vintage-Random House, , 654p. (ISBN978-0-7493-8658-0)
  • (fr) Liv Strömquist, I'm Every Woman, traduction de Kirsi Kinnunen, Rackham, coll. Le signe noir, 112p, 2018, (ISBN2878272218)

Liens externes [modifier | modifier le code]

  • Ressources relatives aux beaux-arts Voir et modifier les données sur Wikidata  :
    • Delarge
    • Musée des beaux-arts du Canada
    • Musée national centre d'fine art Reina Sofía
    • National Gallery of Victoria
    • Tate
    • (en)Art Plant of Chicago
    • (de + en)Artists of the World Online
    • (en)Bénézit
    • (en)British Museum
    • (en)Grove Art Online
    • (da + en)Kunstindeks Danmark
    • (en)Museum of Modern Fine art
    • (en)MutualArt
    • (en)National Gallery of Art
    • (en)National Portrait Gallery
    • (en)Photographers' Identities Itemize
    • (en + nl)RKDartists
    • (en)Matrimony List of Artist Names

plummerupostionots.blogspot.com

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoko_Ono

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